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Nouveautés Pontacq

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Mille milliards de rubans – La vraie histoire de la mode 1850-1912

Voici le livre de Loïc Prigent que tout le monde attendait : son histoire de la mode. Dans ce récit savant, personnel et aussi irrésistible que l’achat d’un vêtement superflu et donc indispensable, il dévoie la couture, du XIXe siècle à l’ouverture de la première boutique de Gabrielle Chanel en 1913. Des premiers grands couturiers (Worth) et des premières acheteuses stars (l’impératrice Eugénie) à l’industrie qui s’en mêle et aux débuts de la commercialisation de masse, nous découvrons les dessus et les dessous de cette folie française. Tout de suite, cette industrie du paraitre s’est insérée dans l’histoire générale. Le luxe ne s’est-il pas fondé sur les usines de Manchester où l’on traitait le coton récolte par les esclaves d’Amérique ? La technique n’est pas pour rien dans la création, le papier-monnaie n’est jamais loin du chiffon. Comment la mode est-elle devenue la mode ? Comment le système s’est-il mis en place ? Qui a mis au point les machines, les prospectus, les vitrines, la frivolité comme modèle économique ? Avec sa verve et sa fantaisie virevoltantes, Loïc Prigent nous instruit, nous fait sourire, nous enchante.

Ailleurs, chez moi

Après Les hommes ont peur de la lumière et Et c’est ainsi que nous vivrons, Douglas Kennedy continue son exploration d’une Amérique plus désunie que jamais avec une oeuvre palpitante, pleine de souffle et de panache, pour raconter la richesse et les contradictions de son pays. Lors d’un salon littéraire en France, alors qu’il déjeune avec quelques écrivains locaux, Douglas Kennedy est apostrophé par l’une des convives qui lui lance qu’elle le trouve  » plutôt raffiné pour un Américain « . Piqué au vif par ce qui n’était en somme qu’une flatterie maladroite, Douglas s’interroge : être américain, c’est quoi ? Le début d’une quête sincère à la poursuite du grand mystère de l’âme américaine. Du New York d’après-guerre à une petite ville texane trumpiste, de souvenirs d’enfance en réflexions politiques, d’anecdotes hilarantes en citations littéraires, de notes de jazz en films inoubliables, un voyage étourdissant, passionnant, édifiant, drôle, émouvant, avec un guide de luxe : Douglas Kennedy himself…

Aliène

Fauvel a perdu un oeil suite à un tir de LBD. Elle accepte de garder la chienne du père d’une de ses amies dans une maison isolée à la campagne. Hannah n’est pas un chien comme les autres, c’est le clone d’une première Hannah, qui trône empaillée au milieu du salon. Elle suscite les peurs et les reproches muets du village, à mesure qu’on découvre au matin des animaux massacrés, et qu’elle-même rentre parfois ensanglantée.
Cette situation est le point de départ d’un récit de traque et de cauchemar délicatement progressif, la plupart du temps fantomatique. Jamais l’assaillant n’est clairement nommé, jamais la cible n’est clairement identifiée. Fauvel sait être une proie, mais de qui ? Dans le village, un groupe de chasseurs, tous ouvriers ou anciens ouvriers de l’usine d’eau minérale, peu loquaces et mal lotis par la vie, font naître les fantasmes, tantôt sexuels, tantôt horrifiques.
Et plus particulièrement chez Fauvel, coupée du monde par sa conscience éparpillée, et chez Mitch, un jeune sociologue qui enquête sur les récits d’enlèvements par les extraterrestres, nombreux dans la région, surtout chez les anciens ouvriers de l’usine. Au fil d’une pseudo-enquête hallucinée, le roman explore les notions de domination, d’animalité et de violence. A travers la proximité, voire l’amalgame entre animaux et humains, Aliène questionne la nature de ce qui est caché, la vie animale, et surtout l’instinct de peur.
Tel est le véritable fil du récit, rarement traité avec autant de nuance et de force.

Anthologie

Presque dix ans après la mort de Georges Wolinski, les Cahiers dessinés réalisent un vieux rêve : publier un choix de ses oeuvres tout au long de sa carrière. Les surprises ne manquent pas, notamment ses premiers dessins exécutés en Algérie durant son service militaire, d’autres évoquant le jazz de l’après-guerre, sans oublier des situations absurdes influencées par les dessinateurs d’humour anglo-saxons.
Cette Anthologie, bien sûr, aurait été incomplète si elle ne présentait pas un nombre important de dessins politiques et sociétaux. Ils ont fait de lui l’un des dessinateurs français les plus populaires et les plus marquants du XXe siècle, volontiers provocateur et inspiré par un goût immodéré de la liberté de tout dire. Pacôme Thiellement, essayiste et vidéaste réputé, grand connaisseur de l’époque Hara-Kiri et Charlie Hebdo, qui a déjà préfacé de nombreux livres sur le sujet, a toujours eu une prédilection pour Wolinski.
La préface qu’il signe est l’occasion pour lui de nous faire partager son enthousiasme.

Fonds musique

By | Fonds spécifique, Pontacq, Soumoulou

Les bibliothèques de Pontacq et Soumoulou proposent un fonds multisupport autour du thème de la musique : documentaires, livres CD, CD audio et partitions sont à votre disposition.
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